L’invention des religions japonaises: les limites de l’orientalisme et de l’universalisme

Ces dernières décennies, nombre de chercheurs ont exposé les racines européennes (et en particulier protestantes) de la notion de «religion » . Ce faisant, ils ont contesté la pertinence de cette notion en tant que catégorie analytique. À partir de cette littérature, l’on pourrait penser que le mot...

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Bibliographische Detailangaben
1. VerfasserIn: Josephson-Storm, Jason Ānanda (VerfasserIn)
Medienart: Elektronisch Aufsatz
Sprache:Französisch
Verfügbarkeit prüfen: HBZ Gateway
Fernleihe:Fernleihe für die Fachinformationsdienste
Veröffentlicht: 2015
In: Asdiwal
Jahr: 2015, Band: 10, Seiten: 77-95
normierte Schlagwort(-folgen):B Japan / Religion / Universalismus / Orientalismus (Kulturwissenschaften)
IxTheo Notationen:BN Schintoismus
CC Christentum und nichtchristliche Religionen; interreligiöse Beziehungen
KBM Asien
ZA Sozialwissenschaften
ZC Politik
weitere Schlagwörter:B Edward Saïd
B Orientalisme
B Religion
B religions japonaises
B Orientalism
B Japanese religion
B Léon de Rosny
Online Zugang: Volltext (doi)
Volltext (kostenfrei)
Beschreibung
Zusammenfassung:Ces dernières décennies, nombre de chercheurs ont exposé les racines européennes (et en particulier protestantes) de la notion de «religion » . Ce faisant, ils ont contesté la pertinence de cette notion en tant que catégorie analytique. À partir de cette littérature, l’on pourrait penser que le mot «religion » est essentiellement une catégorie coloniale, imposée au reste du monde dans le contexte de l’expansion occidentale. Le présent article propose de «provincialiser » encore davantage les origines européennes de la «religion » , en s’intéressant au rôle des chercheurs et décideurs politiques japonais du xixe siècle dans l’invention des «religions japonaises » comme objet d’étude académique. Il s’agit de mettre en lumière l’agentivité tactique largement ignorée de ces chercheurs et décideurs politiques japonais dans la formation de l’ «Oriental » , et par conséquent, dans la formation de notre concept global de «religion » . Ce en vue de réviser notre conception de l’orientalisme mais aussi, de nuancer les débats actuels sur l’universalité de la religion.
Enthält:Enthalten in: Asdiwal
Persistent identifiers:DOI: 10.3406/asdi.2015.1040