L'OUVERTURE MÉTAPHYSIQUE OU LA CONDESCENDANCE DE LA VÉRITÉ

Aujourd'hui préservée dans l'horizon du langage, la question de la vérité n'appelleraitelle pas de nouveau une réception positive de la métaphysique? Il convient de reconnattre comment la philosophie première s'éprouve partagée dès le principe entre éthique et ontologie: communic...

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Autore principale: Labbé, Yves 1944- (Autore)
Tipo di documento: Elettronico Articolo
Lingua:Francese
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Pubblicazione: Librairie Philosophique J. Vrin 1987
In: Revue des sciences philosophiques et théologiques
Anno: 1987, Volume: 71, Fascicolo: 3, Pagine: 371-403
Accesso online: Volltext (lizenzpflichtig)
Descrizione
Riepilogo:Aujourd'hui préservée dans l'horizon du langage, la question de la vérité n'appelleraitelle pas de nouveau une réception positive de la métaphysique? Il convient de reconnattre comment la philosophie première s'éprouve partagée dès le principe entre éthique et ontologie: communication du don assurant un échange vrai de la parole, manifestation de l'être prévenant la chose dite vraie. Mais la circularité (adaequatio) confirmée d'une vérité pratique et d'une vérité théorique presse de penser la vérité se présentant universelle, unique et une. Si la métaphysique s'identifie au chemin s'ouvrant à travers la corrélation de l'éthique et de l'ontologie, elle n'a cesse d'en exposer les implications plutôt que de s'expliquer à partir d'elle-même. La transcendance de la vérité, son excès d'origine, elle ne saurait la penser en dehors de sa double condescendance ou dépense, telle donc qu'elle s'affirme de concert communiquée et manifestée. Does the concept of truth, as understood to-day within the limits of language, provoke a positive acceptance of metaphysics? One must admit that early philosophy found itself fundamentally divided between ethics and ontology: the truth as something absolute, ensuring the genuine exchange of speech, or the truth as something relative depending on one's assessment of the person communicating it. The established validity of theoretical truths as well as practical ones urges us to think of truth as something universal, unique and absolute. If metaphysics can be seen as opening the way to a correlation between ethics and ontology, it goes no further than exposing the implications rather than explaining them. The pervasiveness and innate preponderance of truth, however much in evidence both by observation and by communication, seem to be beyond the scope of metaphysics.
ISSN:2118-4445
Comprende:Enthalten in: Revue des sciences philosophiques et théologiques