Christianisme, épistémologie et sciences humaines

Les sciences humaines et sociales sont confrontées à un paradoxe épistémologique. Elles prétendent expliquer les croyances religieuses en partant du principe que leurs causes ne peuvent pas être les raisons que le croyant serait prêt à leur reconnaître, y compris l’existence de Dieu. Les théories ps...

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Detalles Bibliográficos
Autor principal: Pouivet, Roger (Autor)
Tipo de documento: Electrónico Artículo
Lenguaje:Francés
Verificar disponibilidad: HBZ Gateway
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Fernleihe:Fernleihe für die Fachinformationsdienste
Publicado: Ed. de l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales 2015
En: Archives de sciences sociales des religions
Año: 2015, Volumen: 169, Páginas: 143-156
Otras palabras clave:B Épistémologie
B croyances religieuses
B sciences humaines et sociales
Acceso en línea: Presumably Free Access
Volltext (lizenzpflichtig)
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Parallel Edition:Electrónico
Descripción
Sumario:Les sciences humaines et sociales sont confrontées à un paradoxe épistémologique. Elles prétendent expliquer les croyances religieuses en partant du principe que leurs causes ne peuvent pas être les raisons que le croyant serait prêt à leur reconnaître, y compris l’existence de Dieu. Les théories psychologiques ou sociologiques des croyances religieuses sont aussi biaisées par l’adoption du présupposé naturaliste selon lequel les croyances religieuses sont des effets psychologiques ou sociaux, et non des dispositions cognitives qui ont leur dignité intellectuelle. Cela les conduit à présenter les croyances qu’elles prétendent expliquer comme des erreurs ou des illusions, ou au moins comme épistémologiquement déficientes. Les sciences humaines et sociales apparaissent alors, hélas, comme un obstacle épistémologique à la compréhension des croyances religieuses.
ISSN:1777-5825
Obras secundarias:Enthalten in: Archives de sciences sociales des religions
Persistent identifiers:DOI: 10.4000/assr.26678