La ville de Québec comme foyer « libéral » au XIXe siècle. Les catholiques canadiens-français entre opportunisme et ultramontanisme

Dans la deuxième moitié du xixe siècle, l’antagonisme entre Québec et Montréal s’est très souvent manifesté lors de polémiques religieuses. Or, ce n’est pas Montréal qui incarnait à cette époque, aux yeux de maints observateurs, le haut lieu de la pensée catholique progressiste, mais plutôt Québec....

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Detalhes bibliográficos
Autor principal: Warren, Jean-Philippe (Author)
Tipo de documento: Recurso Electrónico Artigo
Idioma:Francês
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Fernleihe:Fernleihe für die Fachinformationsdienste
Publicado em: Ed. de l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales 2014
Em: Archives de sciences sociales des religions
Ano: 2014, Volume: 165, Páginas: 227-244
Outras palavras-chave:B capital politique
B ultramontanisme
B Ultramontanism
B Quebec
B Catholic Church
B Église catholique
B Iglesia Católica
B capital política
B political capital
B Québec
B Ultramontanismo
B Montréal
B Montreal
Acesso em linha: Presumably Free Access
Volltext (lizenzpflichtig)
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Descrição
Resumo:Dans la deuxième moitié du xixe siècle, l’antagonisme entre Québec et Montréal s’est très souvent manifesté lors de polémiques religieuses. Or, ce n’est pas Montréal qui incarnait à cette époque, aux yeux de maints observateurs, le haut lieu de la pensée catholique progressiste, mais plutôt Québec. La question dès lors se pose : comment se fait-il que le catholicisme canadien-français a semblé se montrer plus ouvert dans une ville que dans l’autre ? Pour comprendre ce fait, cet article s’attarde sur les dynamiques sociopolitiques propres à la capitale québécoise, dynamiques liées à la plus ou moins grande proximité des élites religieuses avec le pouvoir civil. En revenant sur ce facteur, une première lunette d’approche s’offre pour saisir la spécificité de Québec comme capitale d’une colonie, puis d’une province.Dans la deuxième moitié du xixe siècle, l’antagonisme entre Québec et Montréal s’est très souvent manifesté lors de polémiques religieuses. Or, ce n’est pas Montréal qui incarnait à cette époque, aux yeux de maints observateurs, le haut lieu de la pensée catholique progressiste, mais plutôt Québec. La question dès lors se pose : comment se fait-il que le catholicisme canadien-français a semblé se montrer plus ouvert dans une ville que dans l’autre ? Pour comprendre ce fait, cet article s’attarde sur les dynamiques sociopolitiques propres à la capitale québécoise, dynamiques liées à la plus ou moins grande proximité des élites religieuses avec le pouvoir civil. En revenant sur ce facteur, une première lunette d’approche s’offre pour saisir la spécificité de Québec comme capitale d’une colonie, puis d’une province.
In the second half of the 19th century, the antagonism between Quebec and Montreal often manifested itself around religious polemics. Interestingly, at that time, Montreal did not represent, in the eyes of many observers, the centre of Catholic progressive thought, but Quebec did. The question therefore arises: how come French Canadian Catholicism seemed more open in one city than in the other? To understand this opposition, this article analyses the social dynamics that characterised the city of Quebec, dynamics that were linked to the religious elites’ greater proximity to political power. By focusing on this factor, this paper offers a different lens to define Quebec’s specificity as the capital of a colony, before it became the capital of a province.
En la segunda mitad del siglo xix, el antagonismo entre Quebec y Montreal se manifestó a menudo a través de polémicas religiosas. A los ojos de numerosos observadores, no era Montreal la que encarnaba en esta época el lugar principal del pensamiento católico progresista, sino más bien Quebec. Se plantea entonces una pregunta: ¿cómo es posible que el catolicismo franco-canadiense se haya mostrado aparentemente más abierto en una ciudad que en otra? Para comprender este hecho, este artículo se detiene en las dinámicas sociopolíticas propias de la capital de Quebec, dinámicas ligadas a la proximidad más o menos estrecha de las élites religiosas con el poder civil. Volviendo sobre este factor, se propone un primer enfoque para comprender la especificidad del Quebec como capital de una colonia primero, luego de una provincia.
En la segunda mitad del siglo xix, el antagonismo entre Quebec y Montreal se manifestó a menudo a través de polémicas religiosas. A los ojos de numerosos observadores, no era Montreal la que encarnaba en esta época el lugar principal del pensamiento católico progresista, sino más bien Quebec. Se plantea entonces una pregunta: ¿cómo es posible que el catolicismo franco-canadiense se haya mostrado aparentemente más abierto en una ciudad que en otra? Para comprender este hecho, este artículo se detiene en las dinámicas sociopolíticas propias de la capital de Quebec, dinámicas ligadas a la proximidad más o menos estrecha de las élites religiosas con el poder civil. Volviendo sobre este factor, se propone un primer enfoque para comprender la especificidad del Quebec como capital de una colonia primero, luego de una provincia.
In the second half of the 19th century, the antagonism between Quebec and Montreal often manifested itself around religious polemics. Interestingly, at that time, Montreal did not represent, in the eyes of many observers, the centre of Catholic progressive thought, but Quebec did. The question therefore arises: how come French Canadian Catholicism seemed more open in one city than in the other? To understand this opposition, this article analyses the social dynamics that characterised the city of Quebec, dynamics that were linked to the religious elites’ greater proximity to political power. By focusing on this factor, this paper offers a different lens to define Quebec’s specificity as the capital of a colony, before it became the capital of a province.
ISSN:1777-5825
Obras secundárias:Enthalten in: Archives de sciences sociales des religions
Persistent identifiers:DOI: 10.4000/assr.25831