De-colonizar la Bio-ética y el Ambiente: una tarea prioritaria del Pensamiento Ambiental Sur, en tiempos de penuria

Comprendre les relations profondes entre biologie (logique de la vie, langage de la vie), bioéthique (ethos de la vie) et environnement (fruit de la relation écosystème-culture, Angel Maya, A. 1996), depuis le Sud que nous incarnons, implique de décoloniser, déconstruire ces trois termes depuis la P...

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Subtitles:"Environnement : avons-nous dépassé les limites?"
Main Author: Noguera de Echeverri, Ana Patricia (Author)
Format: Electronic Article
Language:French
Check availability: HBZ Gateway
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Fernleihe:Fernleihe für die Fachinformationsdienste
Published: Éditions ESKA [2020]
In: Journal international de bioéthique et d'éthique des sciences
Year: 2020, Volume: 31, Issue: 2/3, Pages: 39-55
Further subjects:B Colonisation
B medio ambiente
B Environnement
B colonización
Online Access: Volltext (Verlag)
Volltext (doi)
Description
Summary:Comprendre les relations profondes entre biologie (logique de la vie, langage de la vie), bioéthique (ethos de la vie) et environnement (fruit de la relation écosystème-culture, Angel Maya, A. 1996), depuis le Sud que nous incarnons, implique de décoloniser, déconstruire ces trois termes depuis la Pensée Environnementale Sud. Il s’agit de les désanthropiser et de les reconfigurer depuis la géo-pensée, c’est-à-dire la pensée qui naît de notre terre.Considérer de manière tellurique l’éthique implique de la sentir dans la terre, comme compréhension de la langue de nature et de la vie. De la vie humaine, certes, mais sans exclure les formes de vie autres. Au contraire, il s’agit de dénoncer la manière à travers laquelle la vie est exploitée, mise au service de la production industrielle.La Pensée Environnementale Sud connecte la bioéthique avec l’environnement pour montrer l’étroite relation esthético-complexe entre ces deux mots. Le terme Abya Yala rend compte de cette réalité. D’origine Cuna, ce mot signifie bien-vivre et renvoie à la façon d’habiter de l’humain non-occidentalisé. Il signifie aussi la Terre généreuse, fertile et en floraison, mots qui évoquent la manière à travers laquelle l’Habitat permet à l’habitant d’habiter poétiquement la Terre.Naissent ainsi de nouveaux épistèmes éthico-esthétiques : des manières de connaître-comprendre-recréer, désoccidentalisées, configurées à partir d’autres logiques, d’autres façons de sentir, et qui montrent le gouffre abyssal entre la pensée occidentale et la pensée Sud.
Understand the deep relations between biology (logic of life, language of life), bioethics (ethos of life) and environment (fruit of the ecosystem-culture relationship, Angel Maya, A. 1996), from the South that we embody, implies decolonizing, deconstructing these three terms from the Southern Environmental Thought. It is about de-anthropizing them and reconfiguring them from geo-thought, that is, the thought that arises from our earth.To see ethics in a telluric way implies to feel it in the earth, as an understanding of the language of nature and of life. Of human life, certainly, but without excluding other forms of life. Rather, it is about denouncing the way in which life is exploited, put at the service of industrial production.Southern Environmental Thought connects bioethics with the environment to show the close aesthetic-complex relationship between these two words. The term Abya Yala reflects this reality. Originally from Cuna, this word means to live well and refers to the way of living of the non-Westernized human. It also means the generous, fertile and flowering Earth, words which evoke the way in which the Habitat allows the inhabitant to poetically inhabit the Earth.Thus are born new ethico-aesthetic epistems: ways of knowing-understanding-recreating, de-westernized, configured from other logics, other ways of feeling, and which show the abyssal gulf between Western thought and Southern thought.
Comprender las relaciones profundas entre Biología (Lógica de la Vida, Lenguaje de la Vida), Bio-ética (Ethos de la Vida) y Ambiente (Emergencia de la relación Ecosistema-Cultura. Angel Maya, A. 1996), desde el Sur que somos, implica de- colonizar: de-construir estas tres palabras desde el Pensamiento Ambiental Sur des-antropocentrizarlas, y re-configurarlas desde un geo-pensamiento: un pensamiento emergente de nuestra tierra. Mirar telúricamente la ética, implica sentirla en la tierra, como comprensión de la lengua de la naturaleza, de la vida misma incluyendo, por supuesto, la vida humana, pero no excluyendo la vida-otra, sino por el contrario, denunciando la manera como la vida se explota, colocándose al servicio de la producción industrial. El Pensamiento Ambiental Sur, conecta la Bioética con el Ambiente, para mostrar la estrecha relación estético-compleja existente entre estas dos palabras. La palabra Abya Yala, da cuenta de esto. Palabra de origen Cuna, esta palabra significa Buen vivir, manera como habita el humano no occidentalizado, y significa también, Tierra Generosa, Fértil y en Florecimiento, palabras que evocan la manera como el Hábitat permite al habitante, habitar poéticamente la Tierra. Emergen entonces nuevas epistemes-ético-estéticas: maneras de conocer- comprender-recrear, desoccidentalizadas, configuradas a partir de otras lógicas, sentires-otros, que muestran lo abismal del pensamiento occidental con respecto al pensamiento-sur.
ISSN:2608-1008
Contains:Enthalten in: Journal international de bioéthique et d'éthique des sciences
Persistent identifiers:DOI: 10.3917/jibes.312.0039