Entretien avec André Comte-Sponville

Dans son entretien, André Comte-Sponville revient sur les raisons du succès paradoxal de son Petit traité des grandes vertus paru en 1995 et qui a su rejoindre le souci moral et éducatif de sa génération « mai 68 ». Il en explique la genèse dans le désir de renouer avec l’idéal classique de la sages...

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Bibliographic Details
Published in:Revue d'éthique et de théologie morale
Main Author: Thomasset, Alain 1957- (Author)
Format: Electronic Article
Language:French
Check availability: HBZ Gateway
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Fernleihe:Fernleihe für die Fachinformationsdienste
Published: Ed. du Cerf [2021]
In: Revue d'éthique et de théologie morale
Further subjects:B Wisdom
B Comte-Sponville
B Love
B Hope
B Virtues
Online Access: Volltext (lizenzpflichtig)
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Description
Summary:Dans son entretien, André Comte-Sponville revient sur les raisons du succès paradoxal de son Petit traité des grandes vertus paru en 1995 et qui a su rejoindre le souci moral et éducatif de sa génération « mai 68 ». Il en explique la genèse dans le désir de renouer avec l’idéal classique de la sagesse, inspiré d’Épicure, d’Aristote et de Spinoza, et de proposer à chacun un art de vivre pour lequel les vertus en actes, plus que les valeurs, semblaient le plus à même de lutter contre le nihilisme de l’époque ou une morale culpabilisante des devoirs. L’auteur revient aussi sur son rapport à la philosophie contemporaine, sur les défis de l’éducation aujourd’hui, et finalement sur l’amour comme la vertu suprême et sur l’espérance tout en réaffirmant son renoncement de les fonder en Dieu.
In this interview, André Comte-Sponville discusses the reasons for the surprising success of his Short Treatise on the Great Virtues (1995), which offered an effective response to the moral and educational concerns of the May 1968 generation. Comte-Sponville explains the genesis of this work in the desire both to revive the classical idea of wisdom (represented by Epicurus, Aristotle, and Spinoza) and to propose a universal art of living in which the virtues in action, rather than values, appear to be most suited for countering contemporary nihilism and a culpability-inducing ethics of duty. The author also reviews his relationship with contemporary philosophy, discusses the challenges of contemporary education, and finally reaffirms the idea that love and hope serve as the supreme virtues while at the same time reiterating his refusal to base these virtues on a belief in God.
ISSN:2118-4518
Contains:Enthalten in: Revue d'éthique et de théologie morale
Persistent identifiers:DOI: 10.3917/retm.312.0091