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L'article commence une analyse de la vertu théologique de l'espérance par une phénoménologie de l'espérance. En plus d'un regard donné aux considérations philosophiques sur l'espérance chez des auteurs tels Gabriel Marcel et Ernst Bloch, il étudie les oeuvres dramatiques de...

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Bibliographic Details
Main Author: O'Donnell, John (Author)
Format: Electronic Article
Language:English
Check availability: HBZ Gateway
Fernleihe:Fernleihe für die Fachinformationsdienste
Published: Ed. Pontificia Univ. Gregoriana 1998
In: Gregorianum
Year: 1998, Volume: 79, Issue: 1, Pages: 55-83
Online Access: Volltext (lizenzpflichtig)
Parallel Edition:Non-electronic
Description
Summary:L'article commence une analyse de la vertu théologique de l'espérance par une phénoménologie de l'espérance. En plus d'un regard donné aux considérations philosophiques sur l'espérance chez des auteurs tels Gabriel Marcel et Ernst Bloch, il étudie les oeuvres dramatiques de Marcel ainsi qu'un certain nombre d'auteurs utopistes tels Thomas More, Henry David Thoreau et Charles Péguy. Des métaphores de la situation humaine, tels l'emprisonnement et l'exil, sont examinées ainsi que la lumière que les auteurs concernés trouvent dans des expériences d'obscurité. La crise de l'histoire est aussi examinée particulièrement dans les écrits de l'auteur italien, Sergio Quinzio: comment pouvons-nous continuer à espérer deux mille ans après la mort du Christ tandis que l'histoire de la souffrance humaine continue, apparemment sans solution? Après avoir posé la question de l'espérance, la réponse chrétienne est examinée surtout à travers les oeuvres de Jürgen Moltmann qui base sa théologie sur le Dieu qui vient à nous comme futur, le Dieu qui renouvelle toutes choses, le Dieu créateur qui fait être a partir de rien et ressuscite les morts. Tandis que l'optimisme se base sur les resources humaines et la croyance que les choses iront inévitablement mieux, l'espérance s'enracine en ce que Dieu peut faire dans une situation de souffrance, de mort et de destruction. Une telle espérance ne nous conduit cependant pas à fuir le monde. Au contraire, notre espérance transcendante crée une passion pour ce qui est possible. Le futur de l'histoire est transcendant mais le futur de Dieu nous pousse au monde pour créer des continuités entre ce monde et le Règne à venir. Un thème courant dans la théologie de l'espérance est le lien entre l'espérance et l'amour, entre l'espérance du futur et la communion. Marcel demande comment l'espérance peut être vraie si elle n'inclut pas l'espérance pour tous. Balthasar pose la question de savoir si l'universalité de l'espérance n'implique pas l'espoir qu'à la fin tous seront sauvés. Tandis qu'il rejète la doctrine de l'apokatastase comme une solution spéculative à une question qui ne peut être résolue de façon abstraite, il soutient au moins fortement l'espoir que l'enfer sera vide. Il refuse de mettre une limite à l'efficacité de la victoire du Christ. L'article se termine par une courte formule de foi de l'auteur qui tente de résumer le sens de l'espérance chrétienne.
Contains:Enthalten in: Gregorianum