Symbolisme et métonymies du sensible au divin chez Denys l'Aréopagite

Metonymy of the sensible world has indeed an anagogical function for Denys the Areopagite. He aims to direct the human spirit beyond the sensible to the Principle that transcends the sensible and the intelligible. This presupposes that sensibility does not obstruct divine manifestation but rather en...

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Main Author: Calixto Ferreira Filho, Pedro (Author)
Format: Electronic Article
Language:French
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Published: Librairie Philosophique J. Vrin 2011
In: Revue des sciences philosophiques et théologiques
Year: 2011, Volume: 95, Issue: 2, Pages: 275-286
Further subjects:B Théologie négative
B Symbole
B Denys l'Aréopagite
B Théologie symbolique
B Sensible
B Mystique
B Noms divins
B Métonymie
Online Access: Volltext (JSTOR)
Volltext (kostenfrei)
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Description
Summary:Metonymy of the sensible world has indeed an anagogical function for Denys the Areopagite. He aims to direct the human spirit beyond the sensible to the Principle that transcends the sensible and the intelligible. This presupposes that sensibility does not obstruct divine manifestation but rather enables it : it is through sensibility that we may, as intelligible but also sensible beings, access transcendent divinity : the symbol reveals because it is sensible. Sensibility is an exposure to the world, it becomes an unavoidable modality of revelation where metonymy plays a crucial role. Moreover, if dionysian mysticism, as a philosophical and religious doctrine, is founded upon the possiblity of the soul to unite with the Principle of all that is, entry into darkness does not make us strangers to the world. Indeed, contemplation of God is simultaneously contemplation of the world. Worldly ecstasy is accompanied by enstasy, or rather there can be ecstasy only with the perspective of enstasy in mind.
RésuméLa métonymie du sensible chez l’Aréopagite a bien une fonction anagogique. Sa finalité est de conduire l’esprit humain à dépasser le sensible vers le Principe qui est au-delà du sensible et de l’intelligible. Cela présuppose que la sensibilité ne fait pas obstacle à la manifestation divine, elle en est au contraire la condition de possibilité. C’est grâce à la sensibilité que la divinité transcendante se met à la portée de notre nature d’êtres intelligibles mais aussi sensibles : le symbole révèle car il est sensible. La sensibilité est un lieu d’ouverture au monde, elle devient une modalité incontournable du dévoilement, la métonymie y joue alors un rôle essentiel. D’autre part, si la mystique dionysienne en tant que doctrine philosophique et religieuse se fonde sur la possibilité pour l’âme de s’unir au Principe de tout ce qui est, l’entrée dans les ténèbres ne nous rend pas étrangers au monde. En effet, la contemplation de Dieu est simultanément orientée vers la contemplation du monde : l’ec-stase mondaine s’accompagne d’une enstase ou plus précisément il n’y a extase qu’en vue d’une enstase.
ISSN:2118-4445
Contains:Enthalten in: Revue des sciences philosophiques et théologiques
Persistent identifiers:DOI: 10.3917/rspt.952.0275